Le surclassement d’âge : Des règles spécifiques selon les fédérations
1re partie : judo, escrime, volley-ball, basket-ball
Le surclassement permet à certains enfants qui présentent des aptitudes physiques et physiologiques supérieures à leur âge d’évoluer dans une catégorie d’âge supérieur. Selon que l’enfant est amené à jouer 1, 2 ou 3 catégories au-dessus de la sienne, on parle de simple, double ou triple surclassement.
Les conditions autorisant le surclassement diffèrent d’une fédération sportive à l’autre. Et c’est chacune d’entre elles qui détermine ses propres catégories d’âge, ainsi que ses exigences liées au surclassement : les modalités de l’examen clinique, la nécessité de certains examens complémentaires, ainsi que les médecins habilités à délivrer les certificats.
LE JUDO
En judo, l’examen médical peut être réalisé par tout médecin titulaire du doctorat d’Etat, qui juge de la nécessité d’éventuels examens complémentaires. Le certificat engage la responsabilité du médecin signataire. Il ne doit jamais être pratiqué à l’improviste, sur le terrain ou dans les vestiaires avant les compétitions.
Les compétitions individuelles
Les surclassements d’âge sont normalement interdits pour les benjamins, benjamines, minimes masculins et féminins, ainsi que les cadettes et cadets. Une seule particularité concernant la catégorie cadet/cadette, une dérogation à titre exceptionnel pour surclassement d’âge pourra être accordée par le DTN (directeur technique national). Tout surclassement d’âge est subordonné à l’établissement préalable d’un certificat médical de non contre-indication à ce surclassement, datant de moins de 120 jours. L’examen médical s’attachera en particulier à rechercher des problèmes cardiovasculaires à l’effort, des pathologies de croissance notamment orthopédique rachidienne, des anomalies induites par le surentraînement.
Et pour toutes les catégories d’âge, le surclassement de poids est interdit en compétition individuelle. Les judoka masculins et féminins, dont le poids est inférieur au minimum des catégories dans lesquelles ils ont été inscrits, ne sont pas autorisés à combattre.
Les compétitions par équipe
Le surclassement d’âge :
- est interdit pour les benjamins, benjamines, minimes masculins et féminins, cadettes et cadets ;
- est autorisé pour les juniors, masculins et féminins.
Le surclassement de poids :
- est interdit pour les benjamins, benjamines, minimes masculins et féminins, cadettes, cadets ;
- est autorisé pour les juniors et seniors. Le double surclassement âge et poids est interdit (sauf pour les juniors dans les équipes seniors).
L’ESCRIME
En escrime, les règles diffèrent selon que le surclassement envisagé est simple, double ou triple.
Le simple surclassement est autorisé après certificat médical attestant l’absence de contre-indication (insuffisance staturo-pondérale, maladies cardiovasculaires à l’origine de troubles de l’éjection ventriculaire gauche et/ou de troubles du rythme à l’effort ou lors de la récupération, lésions pleuro-pulmonaires évolutives, affections morphologiques statiques et/ou dynamiques sévères, en particulier du rachis dorsolombaire, avec risque de pathologie aiguë ou d’usure accélérée, épilepsie, pertes de connaissance, vertiges, troubles de l’équilibre). Cet examen, réalisé par tout médecin titulaire du doctorat d’Etat, s’attache à faire un examen clinique complet. Le médecin est seul juge de la nécessité d’éventuels examens complémentaires, ainsi que de l’organisation des moyens. Il devra apprécier l’âge et le niveau de pratique avant de délivrer ce certificat. Il doit ensuite être envoyé pour information au médecin fédéral régional.
Le double surclassement impose dans tous les cas la réalisation :
- d’un électrocardiogramme ;
- d’un examen radiographique dorsolombaire (face type cliché de « De Sèze » et profil) ;
- d’avoir l’autorisation parentale ;
- d’avoir l’autorisation du CTS (Conseiller Technique Sportif), à défaut de l’ATD (Assistant Technique Départemental) ou de son représentant ;
- d’adresser la demande au médecin fédéral régional pour accord, qui l’enverra pour information au médecin fédéral national ;
- est limité à la pratique d’une seule arme.
Le triple surclassement doit rester exceptionnel et nécessite :
- un électrocardiogramme ;
- un examen radiographique dorsolombaire (face type cliché de « De Sèze » et profil ;
- l’autorisation parentale ;
- l’autorisation du conseiller technique régional ;
- un certificat médical détaillé du médecin fédéral régional ;
- un avis médical du médecin fédéral national ou du médecin des équipes nationales
- est limité à la pratique d’une seule arme et pour une seule compétition.
LE VOLLEY-BALL
En volley, pour chaque type de surclassement (simple, double ou triple), une fiche médicale spécifique de type A (simple surclassement), B (double surclassement), ou C (triple surclassement) devra être remplie.
Le simple surclassement
La visite pour un simple surclassement, qui doit donner lieu à l’établissement d’une fiche médicale FFVB de type A, mention « simple surclassement », peut être faite par un médecin titulaire du doctorat d’Etat de médecine (médecin généraliste) ; la décision d’accorder ce surclassement lui appartient. La réalisation d’un électrocardiogramme y est recommandée. A l’issue de la visite, la fiche est remise au joueur.
Le double surclassement régional (DSR) et national (DSN)
Le double surclassement est réservé exceptionnellement aux joueurs présentant des garanties physiques, physiologiques et morphologiques très au-dessus de la normale. Le joueur de la catégorie cadet qui bénéficie d’un double surclassement peut participer aux compétitions seniors. Selon le niveau de pratique des joueurs, il leur sera délivré soit un double surclassement régional, soit un double surclassement national.
- Le DSR est obligatoire pour les joueurs qui désirent pratiquer en catégorie senior au niveau régional.
- Le DSN est obligatoire pour les joueurs qui désirent pratiquer en catégorie senior au niveau national.
- La visite pour un DSR ou un DSN, qui doit donner lieu à l’établissement d’une fiche médicale FFVB de type B mention « double surclassement régional ou national », est réservée aux médecins du sport (médecins titulaires du CES de médecine sportive ou de la capacité de médecine du sport). Dans tous les cas de double surclassement, la réalisation d’un électrocardiogramme (datant de moins de 2 ans) et d’une échographie cardiaque (simplement une fois dans la carrière sportive) est obligatoire. Des radiographies du rachis seront demandées devant la notion de douleur lombaire chez l’enfant ou l’adolescent.
- A l’issue de la visite, le joueur récupère la fiche médicale et l’adresse au médecin fédéral régional (médecin titulaire du CES de médecine sportive ou de la capacité de médecine du sport) élu au sein du comité directeur de la ligue. En l’absence de médecin fédéral régional, la ligue régionale la transmettra au médecin fédéral national sous couvert de la CCM. Une copie de la licence sera jointe au dossier.
- La décision d’accorder un DSR ou un DSN est prise par le médecin fédéral régional (médecin titulaire du CES de médecine sportive ou de la capacité de médecine du sport) ou à défaut par le médecin fédéral national.
Le triple surclassement
Le triple surclassement est uniquement réservé à la catégorie minimes filles figurant dans l’effectif d’un pôle (espoir et/ou France) ou hors pôle si elle a été sélectionnée en équipe de France cadettes ou vue en détection nationale (à condition que la jeune fille présente un profil certain pour le haut niveau et qu’elle a exprimé le souhait d’intégrer un pôle (espoir ou France)). Dans ce cas, il sera demandé aux parents un engagement écrit.
- Ce triple surclassement est autorisé à titre exceptionnel par le DTN et sur avis du médecin fédéral national pour les joueuses de catégorie minimes féminines souhaitant évoluer dans un championnat sénior national. La demande écrite (courrier ou mail) devra être faite par le président du club et adressée à la direction technique nationale de la FFVB.
- Après accord de la DTN (formulaire de demande validé), une visite médicale sera obligatoire. La visite pour un triple surclassement doit donner lieu à l’établissement d’une fiche médicale FFVB de type C en début de saison et d’une fiche médicale de type A en milieu de saison (courant janvier si la première a été validée avant fin décembre), et doit être effectuée par un médecin du sport (médecin titulaire du CES de médecine sportive ou de la capacité de médecine du sport). La fiche médicale de type C impose la réalisation des mêmes examens complémentaires qu’en cas de double surclassement.
- A l’issue de la visite, la joueuse récupère la fiche médicale C et l’adresse à la direction technique nationale qui transmettra au médecin fédéral national (il n’est pas nécessaire de joindre les examens médicaux à l’envoi de la fiche C).
- Cette fiche médicale devra faire apparaître la date des 3 examens (électrocardiogramme, échocardiographie et radiographies du rachis) et le cachet du médecin. Le médecin du pôle ou du sport devra délivrer aussi à la joueuse une attestation certifiant que celui-ci s’engage à suivre spécifiquement et régulièrement la joueuse tout au long de l’année et qu’il s’engage à la revoir en milieu de saison (janvier) pour établir un nouveau certificat médical de type A.
LE BASKET-BALL
En basket-ball, le surclassement est autorisé en fonction des différentes catégories d’âge et nécessite un certificat médical. Le médecin habilité à délivrer ce certificat sera soit un médecin de famille, soit un médecin agréé (la liste des médecins agréés est disponible sur le site Internet de la fédération), soit le médecin régional ou le médecin fédéral selon la catégorie dans laquelle le (la) licencié(e) demande à jouer, et le type de compétition : départementale, régionale ou nationale (Tableau 1).
CONCLUSION
Bien que complexes, les surclassements obéissent à des règles précises pour chaque fédération. Celles-ci visent à protéger les jeunes sportifs des risques de blessures, de surentraînement ou d’altération de la croissance. L’intensité des pratiques sportives étant propre à chaque sport, c’est chaque fédération qui détermine les critères propres à chaque catégorie.
Informations complémentaires disponibles sur Internet pour chaque fédération.
Fédération française de judo : http://www.ffjudo.com/ffj/
Fédération française d’escrime : http://www.escrime-ffe.fr/
Fédération française de volley-ball : http://www.volley.asso.fr
Fédération française de basket-ball : http://www.basketfrance.com
2e partie : football, rugby, handball, tennis
Le surclassement permet à certains enfants qui présentent des aptitudes physiques et physiologiques supérieures à leur âge d’évoluer dans une catégorie d’âge supérieur. Selon que l’enfant est amené à jouer 1, 2 ou 3 catégories au-dessus de la sienne, on parle de simple, double ou triple surclassement. Les conditions autorisant le surclassement diffèrent d’une fédération sportive à l’autre. Et c’est chacune d’entre elles qui détermine ses propres catégories d’âge, ainsi que ses exigences liées au surclassement : les modalités de l’examen clinique, la nécessité de certains examens complémentaires, ainsi que les médecins habilités à délivrer les certificats.
LE FOOTBALL
La délivrance de la licence est subordonnée à l’octroi d’un certificat médical datant de moins de 1 an qui figure au verso de la licence. Tout médecin a la possibilité d’établir le certificat. Il ne doit pas être réalisé à l’improviste, sur le terrain ou dans un vestiaire avant une compétition. L’attention doit plus particulièrement porter sur un examen orthopédique, cardiovasculaire et la mise à jour des vaccinations.
Les joueurs et joueuses de 2e année des catégories “débutante”, “débutant”, “poussine”, “poussin”, “benjamine”, “benjamin”, “13 ans”, “15 ans”, les joueurs de 2e et 3e années “18 ans” ainsi que les joueuses des catégories “13 ans F” et “16 ans F” peuvent pratiquer dans la catégorie d’âge immédiatement supérieure à leur catégorie d’âge normale, sur autorisation médicale explicite figurant au verso de la licence.
Par contre, le nombre de joueurs surclassés par équipe est limité : une équipe de “13 ans” ne peut compter plus de trois joueurs “benjamin” 2e année surclassés. De même, une équipe de “13 ans F” ne peut compter plus de 3 joueuses “benjamine” 2e année surclassées. Une équipe “benjamin” ne peut compter plus de trois joueurs ou joueuses “poussin” ou “poussine” 2e année surclassés. Enfin, une équipe “poussin” ne peut compter plus de trois joueurs ou joueuses “débutant” ou “débutante” 2e année surclassés.
Par ailleurs, le surclassement des joueuses “16 ans F” en équipe “senior F” est autorisé dans le respect des conditions suivantes, lors de chaque rencontre pour la saison en cours 2008-2009 :
- “16 ans F” 1e année : deux surclassements autorisés sur la feuille de match ;
- “16 ans F” 2e année : deux surclassements autorisés sur la feuille de match ;
- “16 ans F” 3e année : cinq surclassements autorisés sur la feuille de match.
En revanche, il n’y a pas de limitation en compétitions internationales de club.
Les joueurs de “18 ans” 1e année peuvent pratiquer en équipe “senior” sous réserve d’obtenir un certificat médical de non contre-indication, délivré par un médecin fédéral ou agréé par la commission régionale médicale, accompagné d’une autorisation parentale. Cette autorisation de surclassement figure sur la licence du joueur sous la mention “autorisé à pratiquer en senior” inscrite par la ligue.
En cas de litige sur un surclassement, la commission centrale médicale peut être saisie du dossier.
LE RUGBY
En rugby, la fédération rappelle que le surclassement doit rester une exception. Toute demande de surclassement doit imposer la réalisation d’un électrocardiogramme de repos, et de clichés radiographiques du rachis lombaire face, profil et suivant le poste occupé du rachis cervical de face, profil 3/4 et clichés dynamiques, complétés d’une IRM si la symptomatologie l’impose.
La fédération française de rugby (FFR) conseille pour l’examen clinique de se servir comme guide de l’Annexe 1, disponible dans le compte rendu de la commission médicale et le règlement médical de la FFR.
Lors de son autorisation, les règles générales de ce surclassement sont les suivantes :
- les licenciés de plus de 18 ans (date d’anniversaire), peuvent participer sans surclassement aux compétitions des 19 ans et plus ;
- les licenciées féminines de plus de 18 ans, date d’anniversaire, peuvent participer sans surclassement aux compétitions des 18 ans et plus ;
- le double surclassement est interdit ;
- un seul licencié surclassé est autorisé sur la feuille de match ;
- le surclassement est autorisé uniquement pour les joueurs de la 2e année de la classe d’âge (masculins) ;
- les surclassements de la catégorie féminine “moins de 15 ans” à la catégorie féminine “moins de 18 ans” sont interdits ;
- un joueur surclassé ne peut pas occuper un poste de 1e ligne ; en revanche, il peut occuper tout autre poste.
A l’exception de certains cas particuliers (Tab. 1), toute demande de déclassement devra être soumise à l’autorisation du comité directeur de la FFR, après avis de la commission médicale de la FFR. Pour toute demande de surclassement, la procédure suivante devra être respectée :
- toute demande devra être réalisée uniquement à l’initiative du directeur technique national ou du conseiller technique territorial selon le niveau du joueur concerné ;
- la demande devra être effectuée sur le formulaire intitulé “fiche de surclassement” dûment complété par les renseignements suivants :
– l’identité du joueur,
– l’autorisation du (ou des) représentant(s) légal(aux),
– l’attestation médicale où figureront en bas au centre le cachet et la signature du médecin titulaire d’un diplôme en médecine du sport (cachet à apposer sur les quatre feuillets). Ce médecin inscrira également la date de l’examen et apposera son cachet et sa signature sur l’étiquette autocollante détachable située en bas à gauche du premier feuillet du formulaire.
Au vu de ces éléments, seule la commission médicale fédérale se prononcera sur la demande de surclassement.
LE HANDBALL
L’obtention du certificat médical est la conclusion d’un examen médical, qui peut être réalisé par tout médecin titulaire du doctorat d’Etat. Cependant, la commission médicale rappelle que le certificat ne doit pas être fait à l’improviste et que le contenu de l’examen doit tenir compte de l’âge et du niveau du compétiteur.
Elle conseille également de tenir compte des pathologies de croissance, de réaliser un test d’effort, de consulter le carnet de santé et de constituer un dossier médico-sportif.
Dans la pratique, c’est l’assemblée générale de la fédération française de handball qui détermine l’amplitude des âges qui est rattachée aux diverses compétitions organisées par elle-même, ses ligues et ses comités.
A l’intérieur des amplitudes définies, les assemblées des ligues et des comités ont la possibilité de répartir plusieurs niveaux de compétitions. Toutefois, aucune compétition ne pourra concerner plus de 4 années d’âge aux niveaux régional et départemental, à l’exception des + de 16 ans masculins, + de 15 ans féminines ou – de 19 ans. Une ligue est habilitée à fixer l’âge des compétitions départementales sur son territoire de compétence dans les épreuves à finalités régionales.
Pour les moins de 13 ans, l’offre de pratique peut reposer sur des compétitions mixtes. Les joueuses de 15 ans et les joueurs de 16 ans inscrit(e)s sur les listes nationales de haut niveau peuvent être autorisé(e)s à évoluer en compétition nationale adulte et prénationale adulte, après accord conjoint de la Direction Technique Nationale (DTN) et de la Commission Médicale Nationale. Les joueuses de 15 ans et les joueurs de 16 ans inscrit(e)s en pôles peuvent être autorisé(e)s à évoluer en championnat prénational après accord conjoint de la DTN et du médecin fédéral régional, dans des cas exceptionnels, appréciés souverainement, et sans recours.
Les joueuses de 15 ans et les joueurs de 16 ans isolé(e)s dans un club ne possédant pas d’équipe leur permettant d’évoluer dans leur amplitude d’âge peuvent être autorisées à évoluer en compétition départementale de plus de 15 ans (féminines) et de plus de 16 ans (masculins), ne donnant pas accès au niveau régional, après accord du médecin fédéral régional ou, par délégation, du médecin fédéral départemental.
Pour les compétitions techniques préparatoires à la formation des équipes nationales, les âges sont définis par la DTN en accord avec la commission médicale.
LE TENNIS
Pour certaines catégories, les surclassements peuvent être automatiques en compétitions individuelles et par équipes. Dans ce cas, l’examen clinique peut être fait par un médecin titulaire du doctorat d’Etat qui délivrera le certificat médical annuel de la licence :
- catégorie 8 ans : ils sont autorisés à jouer en compétitions par équipes de la catégorie 9 ans ;
- catégorie 9 ans : ils sont autorisés à jouer en compétitions individuelles et par équipes dans les catégories 10, 11 et 12 ans ;
- catégorie 10 ans : ils sont autorisés à jouer en compétitions individuelles et par équipes dans les catégories 11 et 12 ans ;
- catégories 11 ans, 12 ans et 13/14 ans : ils sont autorisés à jouer en compétitions individuelles et par équipes dans toutes les catégories jeunes supérieures à la leur ainsi qu’en compétitions par équipes senior ;
- catégories 15/16 et 17/18 ans : ils sont autorisés à jouer en catégorie senior ; les 15/16 ans sont autorisés à jouer en compétitions individuelles et par équipes dans la catégorie jeune supérieure à la leur.
Pour d’autres catégories, l’autorisation médicale doit être délivrée par un médecin de la fédération française de tennis (FFT), et est obligatoire pour l’attribution des surclassements suivants :
- catégorie 8 ans : ils sont autorisés à jouer en compétition individuelle de la catégorie 9 ans, pour un maximum de 10 tournois, sous réserve de figurer sur une liste établie par le conseiller technique régional (CTR) de la ligue ;
- catégories 11 ans et 12 ans : ils sont autorisés à jouer en catégorie senior pour un maximum de 10 tournois dans l’année sportive ;
- catégorie 13/14 ans : ils sont autorisés à jouer en catégorie senior, pour un maximum de 12 tournois dans l’année sportive. Cette autorisation médicale est renouvelable une seule fois dans l’année sportive.
Une autorisation médicale exceptionnelle de surclassement peut être délivrée, au cas par cas, pour les 8, 9 et 10 ans, par le médecin de la ligue à la demande d’un cadre technique de la FFT :
- à un 8 ans pour jouer en compétitions individuelles et par équipes 10 ans ;
- à un 9 ans pour jouer en compétitions individuelles et par équipes 13/14 ans ;
- à un 10 ans pour jouer en compétitions individuelles et par équipes 13/14 et 15/16 ans.
L’autorisation médicale de surclassement doit figurer sur la fiche de surclassement officielle de la FFT et être présentée par le joueur au juge-arbitre de l’épreuve à laquelle il participe. Elle est attribuée pour l’année sportive en cours.
CONCLUSION
Bien que complexes, les surclassements obéissent à des règles précises pour chaque fédération. Celles-ci visent à protéger les jeunes sportifs des risques de blessures, de surentraînement ou d’altération de la croissance. L’intensité des pratiques sportives étant propre à chaque sport, c’est chaque fédération qui veille aux pratiques sportives les plus adaptées à l’âge des jeunes.
Informations complémentaires disponibles sur Internet pour chaque fédération.
• Fédération française de football : http://www.fff.fr/
• Fédération française de rugby : http://www.ffr.fr/
• Fédération française de handball : http://www.ff-handball.org/
• Fédération française de tennis : http//www.fft.fr/