La pandémie a pour la première fois fait reculer de 1 an la tenue des Jeux olympiques. Les mesures de prévention prises par les autorités japonaises sont d’une ampleur exceptionnelle. Recevoir 10 500 athlètes dans un village olympique, venant de tous les pays du monde avec des degrés variés d’infection et de vaccination, est une véritable gageure.

• Nous avons eu la possibilité, grâce au ministère de la Santé et celui des Sports, de pouvoir faire vacciner les athlètes et l’encadrement qui le souhaitaient.

• En dehors des mesures sanitaires que nous avons pratiquées pendant tant de mois qui ont été rappelées avec force, le gouvernement japonais n’a pas autorisé la venue de spectateurs sur son territoire. 

• Les membres des délégations ont eu l’obligation de limiter leurs interactions sociales 14 jours avant le départ et de faire deux tests dans les 96 h avant leur voyage dont un 72 h avant le départ, puis un test antigénique en descendant de l’avion. 

• Ce ne sont pas moins de trois applications qui doivent être téléchargées et activées en arrivant au Japon pour donner un état de santé avec une température quotidienne et permettre de localiser tous les membres des délégations afin de détecter les éventuels cas contacts. 

• Des tests antigéniques salivaires sont pratiqués au quotidien pour tous les habitants du village olympique. 

• Des protocoles regroupés dans des playbooks ont été élaborés en cas de tests positifs. 

• Des hôtels avec des chambres d’isolement ont été réquisitionnés en cas de test positif ainsi que pour les cas contacts. 

• Les sportifs ne peuvent arriver que 5 jours avant leur compétition et doivent repartir au plus tard 48 h après la fin de leur compétition. 

Ce sont donc des Jeux très particuliers sur le plan sanitaire. Espérons que ceux de Paris 2024 pourront échapper à ce type de mesure.