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5 – Les pathologies musculaires et sous-cutanées

Les myalgies sont fréquentes. Elles sont réactionnelles à toute souffrance de l’unité fonctionnelle anatomique. Elles sont notamment le soutien de l’attitude antalgique qui disparaît en décubitus. Si la situation persiste, une véritable “dystonie” peut s’installer et devenir autonome (Fig. 16).

Figure 16 – Pathologies musculaires : dystonies réflexes ++, soutien de l’attitude antalgique

Le risque, en milieu sportif, est de qualifier la rachialgie de “musculaire” alors que la myalgie est secondaire à une souffrance d’un élément anatomique de l’unité fonctionnelle.

Cependant, il existe chez le sportif de véritables pathologies musculaires primitives (Fig. 17 et 18). Si elles sont relativement rares, elles peuvent cependant se rencontrer dans un contexte aigu : choc direct, claquage, lésion aponévrotique. Parfois, elles se rencontrent dans un contexte chronique : elles sont alors plus difficiles à établir.

Figure 17 – Pathologies musculaires primitives (lésions aponévrotiques)

Figure 18 – Lésions musculaires primitives (à gauche : claquage ; à droite : tumeur)

Les lésions sous-cutanées, rares, se rencontrent dans les sports de contact tels que le rugby. Un choc direct violent, habituellement au niveau lombaire, produit un décollement sous-cutané. Il s’agit de poches hématiques de type Morel- Lavallé, bien précisées par l’échographie. Cet examen peut faciliter la ponction, qui doit parfois être renouvelée.

Il semble que de véritables syndromes de loge puissent exister.

 

Les examens complémentaires, échographie, IRM, permettent de poser un diagnostic dans les formes lésionelles. Le traitement utilise, selon l’étiologie, myorelaxant, chaleur ou froid, traitement kinésithérapique…

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