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Introduction

Les troubles digestifs apparaissent comme les symptômes cliniques les plus souvent rencontrés en pratique sportive, et cela d’autant plus que la discipline appartient à l’endurance (marathon, trails, triathlon…) et se réalise dans des conditions difficiles (chaleur, altitude, dénivelé…).

Les chiffres varient peu suivant les études et il semblerait qu’ils puissent atteindre jusqu’au quart des participants des épreuves d’endurance (1). Sachant qu’en France, sont actuellement recensés 15,5 millions de sportifs licenciés (2012), il n’apparaît pas étonnant que ces problèmes se situent au premier rang des désagréments causés par la pratique physique bien avant les traumatismes ostéoarticulaires.
Les symptômes sont décrits en fonction de la localisation de l’atteinte du tractus digestif (manifestations oesogastriques ou coliques) et du degré de gravité représenté par les manifestations hémorragiques (méléna, rectorragies). Source au minimum de contre-performance pour l’athlète (de 5 à 15 % des causes d’abandon en compétition), ces manifestations engendrent une automédication non négligeable.
Cette dernière, estimée entre 20 et 50 %, repose sur les oligo-éléments, les vitamines et la supplémentation ferrique. La proportion représentée par les médications à visée spécifiquement digestive peut atteindre 50 % et concerne les ralentisseurs du transit et les antiacides.

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