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Introduction

D’autres maladies que les maladies cardiovasculaires bénéficient d’une activité physique régulière soit comme traitement à part entière (le diabète de type 2, par exemple) ou pour améliorer la pathologie, ses co-morbidités, voire pour augmenter les scores de survie (cancer du sein ou du côlon). Dans la plupart des cas, les recommandations d’activité physique sont les mêmes que celles préconisées pour maintenir ou améliorer l’état de santé des adultes en bonne santé (prévention primaire). Cependant, l’activité physique/traitement ou l’activité physique en tant que partie intégrante de la prise en charge thérapeutique de certaines maladies est moins codifiée que celle préconisée pour les adultes en bonne santé et nécessite parfois des recommandations spécifiques.

 

Les recommandations d’activité physique pour le maintien voire l’amélioration de la santé des adultes en bonne santé ont été réactualisées en 2007 (prévention primaire) (1). Elles correspondent actuellement, chez les adultes, à la pratique d’une activité physique d’intensité modérée (comme la marche à un pas soutenu) au moins 30 minutes par jour, 5 jours par semaine ou à la pratique d’une activité physique d’intensité plus élevée au moins 20 minutes à chaque fois, 3 jours par semaine. Une combinaison d’activités d’intensité modérée et élevée peut également être utilisée pour atteindre le niveau recommandé. Dans une perspective intégrative, la pratique d’activités d’intensité élevée est complémentaire, ou représente une étape ultérieure dans une progression des individus pour atteindre, ou dépasser, le niveau minimum recommandé.

La pratique d’exercices de résistance (musculation/ renforcement musculaire) 2 fois par semaine 2 jours non consécutifs est également encouragée. Les nouvelles recommandations insistent sur le fait que dépasser le niveau minimum recommandé permet d’obtenir des bénéfices supplémentaires en termes de santé car en prévention primaire une courbe dose-réponse est décrite pour les relations entre activité physique et santé.

 

L’Inserm a édité en 2008 les résultats d’une expertise collective qui présente la synthèse des données scientifiques disponibles sur les effets de l’activité physique sur la santé (2). Le livre fait 800 pages et l’objectif n’est pas de présenter un résumé de cet ouvrage collectif. Dans ce dossier, trois thèmes ont été choisis pour mettre en évidence les effets bénéfiques de l’activité physique en prévention primaire et tertiaire : le premier concerne une pathologie pour laquelle on parle d’épidémie mondiale : l’obésité ; le second correspond à la prochaine épidémie mondiale non infectieuse : le diabète de type 2. Le troisième, qui sera abordé dans le prochain numéro de Médecins du Sport, représente la première cause de mortalité dans les pays occidentaux : le cancer.

Revues

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Cardio & sport

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