Vous êtes médecin ?
Accédez à votre espace professionnels

Les bénéfices des vêtements de compression dans une pratique sportive

Pr Romuald Lepers (Laboratoire Inserm U1093, Université de Bourgogne, Dijon), Vincent Gremeaux (Laboratoire Inserm U1093, Université de Bourgogne, Dijon; Plateforme d’Investigation technologique, CIC Inserm 1432, Pôle Rééducation-Réadaptation, CHU, Dijon), Dr Didier Rastel (Médecin Vasculaire, Grenoble), Bertrand Lun (Laboratoire Recherche Appliquée SIGVARIS, Saint-Just Saint-Rambert)

Cet article a pour objectif de faire le point sur l’impact réel des vêtements de compression sur la performance et la récupération, à la lumière des données scientifiques disponibles en 2014, de manière à évaluer la pertinence de l’utilisation de ces vêtements dans une situation donnée.

Introduction

La contention a été utilisée depuis l’Antiquité dans le domaine médical, bien entendu avec les moyens de l’époque (bandages). Plus tard, avec l’arrivée des matériaux élastiques, naturels puis synthétiques, les industriels du textile médical ont mis au point des dispositifs non plus de contention, mais de compression (1) pour le traitement des affections veineuses et lymphatiques. Différentes formes de vêtements de compression, en particulier au niveau des membres inférieurs (ex. collant, bas, manchons, chaussettes), sont à présent régulièrement utilisées dans le domaine sportif. Cette augmentation de la popularité des vêtements de compression dans de nombreux sports, notamment en course à pied, est alimentée par l’idée que ce type de vêtements pourrait améliorer différents aspects de la performance physique. Cependant, les effets positifs de la compression sur les performances physiques et la récupération font encore débat dans la communauté scientifique. L’hétérogénéité des résultats peut être attribuée, en partie, à la grande variété des exercices étudiés, en termes de durée, d’intensité et de types de contraction musculaire, au statut d’entraînement des sujets, à la partie du corps comprimée par le vêtement, à la durée et la période (pendant/après l’exercice) de son utilisation et l’intensité des pressions appliquées, mais aussi en partie à l’absence de caractérisation précise des dispositifs utilisés dans les études (2-4).

Les effets sur la performance

Le retour veineux est assuré par différents mécanismes impliquant principalement les pompes musculaires du mollet et de la cuisse dans l’ordre décroissant d’importance, ainsi que les valvules veineuses. Au niveau des membres inférieurs, ce retour veineux vers le coeur se fait principalement par le réseau veineux profond. Au niveau de la jambe, 90 % environ du volume est assuré par ce système profond (en effet, à partir de la fémorale commune, il s’agit uniquement du réseau profond puisque le réseau superficiel se draine dans le réseau profond), le reste (10 %) étant assuré par les veines superficielles.
L’application d’une action mécanique de pression externe par le port de bas médical de compression est  une solution thérapeutique incontournable pour traiter les insuffisances veineuses chroniques ou aiguës (obstructives) ou certaines autres situations pathologiques telles que les oedèmes. En situation de repos, c’est-à-dire en l’absence de l’effet de pompe musculaire, la compression diminue la stase veineuse relevant en partie d’une amélioration du retour sanguin et en intervenant probablement essentiellement au niveau microcirculatoire (5). La stase est occasionnée par la charge hydrostatique de la colonne de sang lorsque le sujet est en position debout statique où la pression intraveineuse au niveau de la cheville est de l’ordre de 100 mmHg (seulement aux environs de 15 mmHg en position allongée).
Cette hyperpression veineuse est un des éléments de la cascade délétère conduisant à la distension de la paroi veineuse (6). Une compression moyenne de l’ordre de 20 mmHg au niveau des jambes permet de limiter la distension veineuse en augmentant la pression extravasculaire dans l’équilibre de la pression transmurale (7, 8). Une compression plus forte pourrait améliorer, en plus, l’efficacité de la pompe musculaire, ce qui peut être bénéfique, par exemple, pour des sujets dont l’insuffisance veineuse est associée à un déficit des pompes musculaires (2). Si l’amélioration de la fonction veineuse et des paramètres hémodynamiques musculaires avec la compression n’est plus à démontrer, les effets bénéfiques sur la performance sportive sont plus controversés.
En effet, 90 % du flux sanguin jambier sont assurés par les veines profondes des intra- et intercompartiments musculaires. Pendant une contraction musculaire, lors d’une course par exemple, la pression à l’intérieur d’un compartiment musculaire peut atteindre 200 mmHg (9, 10). La compression externe de l’ordre de 20 mmHg, apportée par une chaussette, ne peut influencer que très modestement, de l’ordre de moins de 5 %, la pression intramusculaire en contraction. Il faut souligner aussi le fait que la compression, à partir d’un certain niveau, augmente les fractions d’éjection musculaire du mollet (11).

Exercices d’endurance

Dans une méta-analyse, Born et al. (4) ont analysé les résultats de 31 études en utilisant une méthodologie basée sur le calcul des effets de la taille et de la variabilité. Selon ce travail, aucun des marqueurs physiologiques habituellement étudiés dans les exercices d’endurance, tels que la consommation d’oxygène, l’hématose, les paramètres cardiaques ou la concentration de lactates sanguins pendant l’effort, n’est réellement affecté par la compression.
Cependant, certaines études montrent une amélioration de la performance lors d’exercices d’endurance menés jusqu’à épuisement ou de types contre-la-montre.
La plus faible reproductibilité des résultats pour les exercices menés jusqu’à épuisement (coefficient de variation > 10 %) en comparaison des exercices de types contre-la-montre (coefficient de variation < 5 %) (12) peut expliquer, en partie, ces résultats qui ne sont pas en accord avec l’absence d’effet notée sur les marqueurs physiologiques sous-jacents.
Par ailleurs, il est difficile de créer des conditions placebo avec les vêtements de compression. On ne peut donc pas exclure que l’augmentation des temps d’endurance soit due à des effets psychologiques, c’est-à-dire à l’intuition des participants par rapport aux résultats attendus. En effet, la perception de l’effort joue un rôle crucial dans la performance physique ; une diminution de celle-ci peut constituer une aide ergogénique entraînant une amélioration de la performance, sans changements physiologiques significatifs (13).
Concernant des exercices d’endurance prolongés comme la course à pied ou le triathlon, aucune étude n’a pu mettre en évidence une amélioration des performances avec le port de vêtements de compression. Par exemple, Vercruyssen et al. (14) ont montré que le port de manchons de compression au niveau des jambes n’améliorait pas la performance lors d’une course à pied de type trail d’une durée de 1 h 30 environ. Une seule étude s’est intéressée au triathlon (natation, cyclisme, course à pied) (15). Les auteurs n’ont montré aucune différence de performances entre les deux groupes de triathlètes portant ou pas des manchons de compression pendant une épreuve durant au total environ 5 h. De plus, en comparaison du groupe contrôle, le groupe portant les manchons de compression n’a pas vu ses concentrations sanguines de myoglobine et de créatine kinase (CK) diminuer plus, suggérant que la compression pendant l’effort ne réduit pas les dommages musculaires occasionnés par un triathlon. À ce jour, aucune information n’existe dans la littérature quant aux bénéfices possibles de la compression sur la performance lors d’épreuves d’ultra-endurance (> 6 h).

Exercices de puissance

Les résultats concernant les exercices de force ou de puissance sont aussi controversés. Quelques études montrent des gains de performances lors d’exercices de types explosifs (répétition de sauts verticaux, sprints) chez les sujets portants un vêtement de compression (16, 17), alors que d’autres ne trouvent aucun effet (18-20). Les gains en détente verticale et l’amélioration de la puissance moyenne fournie lors de sauts enchaînés pourraient être dus à une amélioration de la proprioception au niveau de la hanche, une réduction des vibrations musculaires durant la phase de réception et des effets psychologiques liés simplement au port d’un collant compressif (17). La performance sur un seul sprint ne semble pas améliorée par le port de vêtements compressifs. En revanche, un gain est parfois observé lorsque les sprints sont répétés (21). La faculté à répéter des exercices intenses avec des courtes périodes de récupération, comme les sprints répétés, est liée à des facteurs nerveux et métaboliques comme le tamponnage des H+, les capacités oxydatives et les stratégies de recrutement des différentes fibres musculaires.
L’utilisation d’un vêtement de compression semble avoir des effets positifs sur la rapidité d’élimination du lactate après et pendant des séquences d’exercices intenses (21). Des mécanismes nerveux et hémodynamiques tels que l’amélioration du retour veineux, l’augmentation du flux artériel, des altérations du patron de recrutement des fibres musculaires et de la proprioception pourraient expliquer ces gains de performances quand ils sont observés.

Limites

Pour améliorer l’hémodynamique, il est généralement recommandé d’appliquer une compression graduelle, avec des pressions dégressives dans le sens distal vers proximal (22). De plus, de par les différences interindividuelles notamment au niveau des dimensions des segments corporels, il est aussi préconisé d’utiliser un vêtement de compression sur mesure qui permet d’appliquer la pression adéquate sur chaque partie des membres inférieurs. Si la compression graduée est parfois utilisée dans les études, aucune étude à ce jour ne mentionne l’utilisation de vêtements de compression sur mesure. À ce propos, il est important de dire que les dispositifs de compression chez le sportif ne font l’objet d’aucune normalisation de la mesure de la pression, ce qui rend les comparaisons difficiles. De même, les descriptifs techniques des dispositifs utilisés dans les études sont le plus souvent succincts, mis à part ceux qui utilisent directement des dispositifs de type “médicaux” (23). De plus, les travaux ayant étudié l’influence de différents niveaux de compression sur la performance et les paramètres physiologiques sont rares (24).
Ainsi, l’absence d’effets réels sur les paramètres physiologiques, tels que la consommation d’oxygène ou les paramètres cardiaques, pourrait être due à des propriétés de compression insuffisantes ou inappropriées des vêtements utilisés. Enfin, la tolérance des dispositifs de compression chez le sportif est mal connue. Des sensations d’inconfort sont parfois évoquées par certains sujets, pouvant créer un effet nocebo. Il semble que cette tolérance diminue au fur et à mesure de l’augmentation de la pression exercée par le dispositif (3, 24, 25).

La récupération après l’exercice

Si les effets des vêtements de compression sur la performance restent très discutables et limités à certaines situations spécifiques (répétition de sprints…), leurs effets sur la récupération sont mieux établis. De nombreuses études ont montré une réduction des douleurs perçues associée à une amélioration de la récupération de la fonction musculaire, le lendemain ou 48 h après un exercice fatigant, avec l’utilisation de vêtements de compression post-exercice (3, 26).
Il est à signaler que la période optimale d’application de la compression pendant et/ou après l’exercice n’est pas clairement établie. Pour optimiser la récupération, il semble important de porter les vêtements de compression dès l’arrêt de l’exercice et pendant 12 à 24 h. Cependant, Bieuzen et al. (26) ont montré que le port de manchons (compression ≈ 25 mmHg), pendant un exercice de course à pied seulement, pouvait réduire les douleurs musculaires et permettre une récupération plus rapide des capacités de production de force dans les deux jours suivant l’exercice. Une légère amélioration de la récupération des capacités fonctionnelles musculaires a été aussi observée après ce type d’exercice avec le port de chaussettes de compression (≈ 20 mmHg) portées seulement après l’effort (26). Des résultats allant dans le même sens ont été observés après un marathon avec l’utilisation de collants longs de compression pendant les 24 h suivant la course (27). Ces auteurs ont montré que la compression post-exercice entraînait une amélioration de la récupération subjective perçue le lendemain de la course, cependant sans différences significatives au niveau de la récupération de la force et des marqueurs de l’inflammation et des dommages musculaires (27). Armstrong et al. (28) ont aussi montré une meilleure récupération fonctionnelle des sujets deux semaines après un marathon, quand les sujets portaient des chaussettes de compression pendant une durée de 48 h après la course. Les bénéfices de la compression en termes de récupération ont aussi été observés après un exercice de cyclisme. En effet, le port d’un collant de compression pendant 24 h après un exercice de type contre-la-montre de 40 km permet une meilleure performance (1,2 %) sur un second exercice du même type réalisé le lendemain (29).
Concernant le niveau de compression optimal des chaussettes pour la phase de récupération, Questel et Lun (30) ont rapporté que 20 mmHg étaient suffisants pour améliorer la cinétique d’élimination des CK après une course à pied à vitesse modérée d’une durée d’une heure. L’utilisation d’un spray de froid sur le mollet tout de suite après l’épreuve pourrait aussi favoriser le processus de récupération déjà constaté avec la compression.
Ces bénéfices fonctionnels pourraient être expliqués par certains mécanismes physiologiques comme la réduction de l’inflammation et des douleurs musculaires, une meilleure oxygénation musculaire et une augmentation de la température.
La meilleure récupération après des exercices induisant des dommages musculaires avec la compression pourrait être due à une augmentation du flux lymphatique, réduisant les oedèmes et la douleur post-exercice (31). L’élévation de la température musculaire induite par le port de vêtements de compression induisant une barrière au transfert de chaleur pourrait être favorable à la récupération.
Cependant, cette élévation de la température pourrait aussi nuire à la performance lors d’un exercice d’endurance pratiqué dans un environnement chaud, mais les résultats doivent être démontrés (32).
L’ensemble de ces résultats suggère que le port des vêtements de compression post-exercice doit être considéré au même titre que d’autres méthodes bien établies pour optimiser la récupération. Cependant, dans la plupart des études citées précédemment relatives à l’effet de la compression sur la récupération fonctionnelle au niveau des jambes, une compression dégressive a été utilisée, c’est-à-dire plus forte à la cheville et moindre au niveau du mollet. L’effet du type de compression (dégressif, progressif ou constant) sur la récupération nécessiterait d’être étudié de manière plus approfondie. De plus, l’intensité de compression utilisée en récupération est souvent voisine de 20 mmHg alors que l’on pourrait supposer qu’une pression plus forte permettrait d’accentuer les effets sur la récupération (23). Cependant, la tolérance au port de dispositifs ayant des intensités de compression élevées (> 40 mmHg) sur des périodes longues pourrait être un facteur limitant.

Les autres bénéfices de la compression

Amélioration de la proprioception et de l’équilibre

Certaines études ont montré que la compression pouvait améliorer le sens de position articulaire (17, 33).
Par exemple, lors d’une tâche de repositionnement articulaire, les erreurs sont plus faibles avec le port d’un vêtement de compression. Les auteurs suggèrent que la compression pourrait agir sur les récepteurs cutanés et améliorer la proprioception, en particulier pour des angles articulaires très ouverts. La stabilité posturale peut aussi être améliorée avec le port de vêtements de compression, en particulier dans une condition unipodale, les yeux fermés (34). Cependant, dans cette dernière étude, l’intensité de compression n’était pas indiquée.
Une réduction de la surface balayée par le centre des forces de pression, traduisant un meilleur équilibre, avec le port de bas médicaux de compression en classe 2 a également été constatée par l’étude de Morin et Périchon (35). Le temps pour se repositionner dans une posture stable à la suite de la réception d’un saut est aussi plus court avec des manchons de compression (≈ 20 mmHg) au niveau des jambes (36).

Réduction des oscillations musculaires

L’utilisation des vêtements de compression peut aussi limiter les vibrations musculaires lors des phases de réception de sauts (17) ou lors de la course à pied (37). Une réduction de l’amplitude de l’oscillation des mollets d’environ 15-20 % a été observée lors d’une course sur tapis roulant avec le port de manchons de compression (compression : ≈ 25 mmHg) (36).
Le port d’un collant compressif au niveau des cuisses, pendant un exercice de course à pied, permet de réduire les oscillations des extenseurs du genou lors des phases d’impact et donc a priori de limiter les dommages musculaires. Il a été montré que la réponse inflammatoire et les dommages structurels au niveau des sarcomères pouvaient être réduits à la suite d’un exercice de course à pied en descente, avec le port d’un collant de compression (37).
Ces résultats suggèrent que les vêtements de compression peuvent avoir un effet protecteur non négligeable lors de courses à pied de longue durée ayant une forte composante excentrique comme des courses de type trail. Une étude conduite sur des skieurs compétiteurs, simulant un effort correspondant à une descente en ski de piste, a montré que le port d’un collant de compression pouvait réduire les oscillations du corps et faciliter le maintien d’une position isométrique, jambes fléchies (38). En effet, en comparaison de la situation contrôle, le collant de compression réduisait la perception de l’effort, favorisait la désoxygénation musculaire du vaste externe, sans influencer en revanche la consommation d’oxygène et la concentration de lactates sanguins. Le port d’un collant de compression (compression : 20-40 mmHg) pourrait donc améliorer les performances en ski de descente, en permettant au skieur de maintenir une position plus fléchie donc plus aérodynamique.

Modification de l’activité musculaire avec la compression

Les changements d’activité électromyographique sont corrélés aux modifications de la pression intramusculaire durant le mouvement. Il a été montré que la compression augmentait le rapport pression intramusculaire/activité électromyographique suggérant que la compression pourrait aussi augmenter le retour veineux pendant des contractions volontaires (39). Les vêtements de compression pourraient agir sur la commande nerveuse par le biais de la pression exercée sur la peau. Par exemple, des données non publiées ont montré que la compression diminuait l’activité électromyographique des muscles posturaux en position debout et confirme donc les résultats de Maton et al. (39). Cette différence d’activité musculaire avec et sans compression est difficile à expliquer d’un point de vue physiologique. Cependant, ce résultat indique que les muscles situés sous les surfaces cutanées comprimées sont aussi relâchés, voire plus que lorsqu’il n’y a pas de compression.

Figure 1 – Mécanismes physiologiques, mécaniques et psychologiques sous-jacents au port d’un vêtement de compression (adapté d’après Born et al. 2013).

Conclusion

Les vêtements de compression sont susceptibles d’agir sur la performance et la récupération par le biais de mécanismes physiologiques, mécaniques et psychologiques (Fig. 1).
Cependant, dans de nombreux cas, les résultats manquent de significativité pour valider ces supposés bénéfices. Globalement, les effets bénéfiques du port de vêtements de compression sont plus marqués lors d’exercices à haute intensité répétés, tels que les sprints ou les sauts enchaînés, que lors d’exercices d’endurance.
Les bénéfices de la compression semblent plus importants quand elle est appliquée en récupération pendant 24 à 48 h après un exercice induisant des dommages musculaires.
Ces améliorations concernent : la récupération de la force et de la puissance musculaire, la réduction des oedèmes et de la douleur musculaire, l’augmentation de l’élimination du lactate sanguin et l’augmentation de la température. Les conditions d’utilisation optimales d’un vêtement de compression dépendent de la nature de la pratique sportive, des conditions environnementales et des caractéristiques de l’individu. Les données actuelles suggèrent qu’une compression de 20 mmHg serait suffisante pour la phase de récupération alors que les valeurs de compression optimales pendant l’exercice seraient voisines de 25 mmHg. Des études futures devront déterminer le degré de compression adéquate et le type de vêtements à utiliser (manchons, chaussettes, collants longs) pour une utilisation optimale de la compression chez le sportif (40). Pour éviter les effets délétères d’une compression trop importante, la physiologie musculaire des utilisateurs doit être prise en compte. Les résultats actuels de la littérature concernent des sujets sains et ils ne peuvent pas être généralisés à des sujets malades ou blessés pratiquant un exercice physique.

Revues

Médecins du sport

Cardio & sport

Vous êtes médecin ?
Accédez à votre espace professionnels