La pathologie achilléenne tendineuse est fréquente mais nécessite en cas d’aggravation des symptômes une évaluation radiologique rapide de la sévérité des lésions pour prévenir le stade ultime qu’est la rupture tendineuse. « Le diagnostic de rupture est clinique et repose sur deux signes pathognomoniques : la perte de l’équin physiologique et le signe de Thompson » pour les auteurs du traité sur les ruptures du tendon achilléen de l’Encyclopédie médico-chirurgicale (1), mais de rajouter qu’« il ne faut pas accepter le diagnostic erroné de rupture partielle, porté par des examens radiologiques complémentaires » ! Doit-on en conclure que les ruptures partielles n’existent pas ?